TPE Maquillage
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I.1. L’Antiquité
Trois mille ans avant Jésus Christ, les Égyptiens connaissent déjà le maquillage : rouge à lèvres, maquillage du visage avec du blanc de céruse, du plâtre ou de la craie qui blanchissent la peau, lui donnant éclat et luminosité, yeux et sourcils rehaussés de noir (maquillage pour les yeux à base de minerai de plomb, d'antimoine et de malachite, tel le khôl), joues rosies par du fard rouge végétal (obtenu par de la figue d'Égypte, des pétales de rose ou de coquelicot), animal (larve de cochenille) ou minéral (argiles rouges, oxydes de cuivre ou de fer, ocre), une spatule écrasant une poudre ou une pastille sur une palette à fard puis la mélangeant avec des huiles ou des onguents. D'autres pigments peuvent être utilisés pour le maquillage : bleu de l'oxyde cuivrique (soulignant notamment les veines des tempes et de la poitrine), jaune de l'orpiment, noir de charbon, vert de malachite sur les paupières, nombreuses nuances obtenues par des oxydes de cuivre ou de fer3
Depuis toujours, les Egyptiens sont, notamment dans l’Antiquité, caractérisés par la beauté de leurs couleurs, de leurs biens, de ces magnifiques tombeaux décorés dans lesquels reposaient les dieux et les rois et reines du pays, de ces hommes et femmes maquillés, sublimés, par des maquillages divers et variés.
C’est environ 3000 ans avant notre ère que les Egyptiens utilisaient toutes sortes d’huiles parfumées et maquillaient leurs visage et corps à l’aide de nombreux colorants, notamment avec des rouges à lèvres à base de rouge minéral, de khôl à base d’antimoine ou de suie, sur les paupières supérieures et les cils ou encore des colorations au henné sur les ongles !
Cependant, cette pratique était à l’origine réservée aux prêtres, lors de cérémonies. Les cosmétiques étaient aussi davantage liés aux fonctions thérapeutiques, utilisés ici aussi par les prêtres. Cela prouve que