TPE partie arthur
A/ La place de la fille à l’école
Simone de Beauvoir Le deuxième sexe livre II : L’expérience vécue (1949) Chapitre II : La jeune fille
« C’est vers treize ans que les garçons font un véritable apprentissage de la violence, que se développent leur agressivité, leur volonté de puissance, leur goût du défi. C’est justement à ce moment que la fillette renonce aux jeux brutaux. »
« La sportive n’éprouve jamais l’orgueil conquérant d’un garçon »
« Comme les bagarres, les escalades leurs sont défendues »
« L’attitude de défi leur est à peu prés inconnue. »
« Ces conduites conquérantes ne sont pas permises à la fille, en particulier la violence ne lui est pas permise. »
« L’adolescente dont les sentiments sont privés d’efficacité immédiate »
« Elle n’ose pas entreprendre »
« La force brutale est du côté des mâles »
« Accablées par des tâches familiales qui se surajoutaient à leur travail scolaire »
« Si les étudiantes dévalent les rues en bandes joyeuses elles se donnent en spectacle »
« Elles n’osent pas viser trop haut »
« Quelquefois à l’école je fuis je ne sais comment du sujet exprimé et m’envole dans le pays des rêves. »
« Quand un jeune garçon est en révolte contre son père, contre le monde, il se livre à des violences efficaces ; il cherche querelle à un camarade, il se bat, il s’affirme à coups de poing » « Mais s’affirmer, s’imposer est interdit à l’adolescente »
B/ La question de l'accueil des filles
Daniel Picouly Le champ de personne (1997) Chapitre IV : Le mur des filles
« S’approcher du mur des filles est toute une entreprise »
« Un ouistiti peut se mettre au service d’un cul de plomb. Alors, il devient facteur »
« C’est dangereux de faire le facteur. On risque de se faire prendre par une maîtresse et de se retrouver au piquet de l’école des filles, dans une classe de Cm2, sur l’estrade, les mains sur la tête, une ardoise dans le dos avec écrit « Je voulais voir marcher les filles » […] C’est