transmission psychique
Résumé :
Mots-clés :
Introduction : Chez tout individu la question de transmission se pose sans cesse : qu’hérite-t-on de nos parents et qu’allons-nous transmettre à nos enfants ? En effet, connaitre ses origines est un des piliers de l’identité humaine et est nécessaire pour le bon développement d’un homme ou d’une femme. Si nous sommes conscients d’hériter d’un patrimoine physique et génétique de nos ancêtres, ainsi que d’une culture familiale avec des valeurs, une éducation, une religion, cela est moins évident en terme de transmission psychique effectuée d’une génération à une autre. Nous appelons également cette transmission « liens transgénérationnels » ce dont nous parlerons principalement dans ce mémoire.
Historiquement, ce sont dans les années 70-80 que deux psychanalystes, Abraham et Torok constatent lors de prise en charge en psychothérapie, des phénomènes de répétitions d’une génération à une autre, d’évènements ou de situations traumatiques, souvent au mêmes âges de la vie. Ils s’aperçoivent même que dans certains cas les symptômes des patients ne semblent pas prendre sens dans leur propre histoire, mais plus dans celles des générations passées. ( Nicolas Abraham & Maria Torok, 1978 )
Anne Ancelin Schutzenberger développe alors la théorie de la psychogénéalogie qui permet selon elle, « une fois dessiné son arbre généalogique complété des principaux évènements de vie et de leur commentaire, d’avoir soudainement et d’un seul coup d’œil la vision globale sur deux siècles, de son histoire familiale et d’en ressentir l’impact. ». Cette discipline part du principe que les évènements vécus par les ascendants d’un sujet conditionneraient ses troubles psychologiques ou plus simplement certains de ses comportements.
On se demande alors comment ces processus de transmissions transgénérationnels sont mis en place et quels en sont les