transport logistique
Mémoire soutenu le : 16 novembre 2006
Antoine LEPAGE, Institut Supérieur de l’Environnement
Il n’y a aujourd’hui plus une semaine, presque plus un jour, sans que nos journaux d’informations, n’évoquent la problématique des rejets de Gaz à Effet de Serre (GES) dans l’atmosphère et leurs conséquences au travers de constats scientifiques, de réglementations européennes, ou forums internationaux traitant de la question. Il ne fait aucun doute que ce sujet marque de plus en plus les esprits et l’opinion publique. Ce véritable fardeau environnemental sous-estimé par certains et parfois dramatisé par d’autres nécessite une prise de conscience collective humaine et la mise en place de solutions viables.
Cette problématique n’est pas seulement un enjeu environnemental, mais bien un enjeu de
Développement Durable planétaire. La sphère économique par les réflexions sur l’après pétrole, la sphère environnementale par les conséquences du changement climatique dû à l’augmentation de la proportion de GES dans l’atmosphère, mais également la sphère sociale par les inégalités entre les populations (migrations…) que ce réchauffement va engendrer, sont toutes trois des composantes essentielles sur lesquelles l’on doit se pencher dans la résolution de ce problème.
Les rejets de Gaz à Effet de Serre (GES) dans l’atmosphère augmentent continuellement depuis 1750, début de l’ère industrielle. Industrie, agriculture, énergie et bien évidemment transport sont des secteurs émetteurs de GES. Ce dernier est responsable à lui seul de près d’un quart des émissions en
France et le Transport Routier de Marchandises de près de 10%.
Les moyens de maîtriser les rejets de GES sont de deux ordres : d’ordre organisationnel dans un premier temps en réorganisant et maîtrisant les flux (ferroutage, limitation des