Lecture d’un essai : « Le réel et son double » de Clément Rosset

Introduction :

J’ai choisi ce livre pour une seule raison, qui peut être bonne ou mauvaise, son titre assez accrocheur.
« Le réel et son double », j’ai directement pensée à la réalité à laquelle on ne sait pas faire face, on lui trouve toujours ce double qui nous protège du brut de la réalité parfois trop difficile à supporter, cette façade qu’on connait comme telle mais qu’on n’ose s’avouer.
Chacun d’entre nous passons par là un jour ou l’autre croyant pouvoir nous protéger grâce à ce dédoublement de la réalité qu’on lui a créé dans le but, idiot faut avouer car sommes-nous vraiment capable d’être prêt à ce moment ?, de nous épargner de cette réalité le temps d’être « prêt(e) » à l’affronter telle qu’elle est vraiment.
Présentation de l’auteur :

Clément Rosset, ancien professeur de philosophie à Montréal puis à la faculté des Lettres et Sciences humaines de Nice, aujourd’hui, il vit à Paris où il se consacre à ses œuvres. Il est l’auteur de nombreux ouvrages consacrés à la philosophie de Schopenhauer (pour Schopenhauer, le monde est douloureux mais surtout, cette douleur est sans raison.) et à la nature de l’interrogation philosophique. Ses premiers essais personnels (La logique du pire, L’antinature) proposent une philosophie joyeuse et approbatrice d’un monde où le pire est la seule chose certaine.
C’est un auteur influencé par ses premières lectures ainsi il met en lumière plusieurs auteurs qui lui sont chères tel que Nietzsche dont la pensée constitue le fil conducteur de son premier ouvrage. Il lui est, pour ainsi dire, toujours resté fidèle et le cite dans pratiquement tous ses livres. Outre l’influence déterminante de Nietzsche, celles de Lucrèce, Montaigne, Pascal, Spinoza et Hume.
Plus tard, revenant sur ce qu'il considère comme une condamnation trop hâtive, Rosset voit en Parménide la voix puissante de l’idiotie du réel (Principes de sagesse et de folie) contre