Dans un contexte où les élus n’arrivent plus à attirer la confiance du peuple, dans un contexte où les gouvernements, tous autant qu’ils sont corrompu, il est possible de sentir un malaise. Un malaise purement social, un malaise qui signifie que nous en pouvons plus. Que le système dans lequel nous vivons a atteint ses limites. Que nous détestons tous cette manipulation que le gouvernement use jour après jour pour nous imposer ses idées. Un ras-le-bol collectif de cette envie de toujours avoir plus de profit, une envie de vomir en voyant des gens qui se roule dans l’argent et d’autre qui n’ont même pas assez de ces billets verts pour se nourrir convenablement. Collectif ? Enfin, peut-être pas autant que je le voudrais… Il est donc plus que pertinent de s’intéresser, dans un moment comme celui-ci, aux autres systèmes politiques qui existent, et à leur éthique. Le débat principal, dans cette situation, se situe souvent entre la droite et la gauche politique. Qu’est-ce qui est le mieux ? L’égalité, la liberté ? Et jusqu’à quel point ? Faut-il tomber dans l’extrémisme ? Le roman de Georges Orwell, 1984, propose un monde divisé en trois grandes puissances, où l’égalité prime et permet une stabilité politique très importante. Toutefois, pour réussir ce tour de force, les libertés sont réduites à néant. Est-ce que nous devons atteindre l’égalité à tout prix ? Devons-nous sacrifier nos libertés pour que tout le monde puisse se dire égaux ? Non. L’égalité, selon moi, ne doit pas être la valeur primordiale d’une société, mais plus encore, ne doit pas contraindre nos libertés, et ce, jusqu’à un certain point. Ce travail, pour clarifier ma pensée, sera divisé en 4 parties. La première contiendra l’utopie, ou plutôt, la dystopie apportée par Georges Orwell, la deuxième expliquera la position de Rousseau entre égalité et liberté, la troisième portera sur l’opinion du libéralisme, et la quatrième reflètera ma propre pensée par rapport à ce dilemme.
1984 est l’apogée, si on