Travail Not 1 La SEMCO 2015 04 07
Suite à la lecture du cas sur l’entreprise SEMCO, nous pouvons conclure que celle-ci remet en question autant les principes associés à l’organisation scientifique du travail de Taylor et à l’administration classique de Fayol que le capitalisme industriel et financier. Par contre, elle met à l'évidence son utilisation de certains principes du mouvement des relations humaines et du modèle participatif.
L'ORGANISATION SCIENTIFIQUE DU TRAVAIL ET L'ADMINISTRATION CLASSIQUE
À la lumière de ce que nous avons pu lire dans le cas de la SEMCO, l'entreprise n'est pas en accord avec les façons de faire de l'organisation du travail de Taylor. Tout d'abord, cette entreprise valorise la démocratie. « Par la démocratie, Ricardo Semler entend le fait de valoriser la sagesse des gens1. Depuis 1980, tous les employés participent à la prise de décision. Par exemple, l'adoption d'un nouveau produit ou bien l'achat d'une nouvelle usine de production sont des points qui sont décidés par les employés. » (Kuyken, 2012, p.6) Cela prouve une nette contradiction avec un des principes fondamentaux de la pensée taylorienne, qui dicte qu'il faut « une séparation rigoureuse entre ceux qui conçoivent (dans les bureaux de planification et d'organisation) et ceux qui exécutent (dans les ateliers) ». (BÉDARD, M., EBRAHIMI, M. et SAIVES, A.-L., 2011, p.37) Bref, une division verticale entre les dirigeants, ceux qui décident, et les employés, ceux qui font ce qu'on leur demande.
De plus, les bases de la rémunération sont en désaccord. Pour Semler, une des façons d'impliquer le personnel est qu'« Une fois embauchés, les employés décident quelle forme de salaire ils aimeraient recevoir » (Kuyken, 2012, p.14). Ils décident même le montant de leur rémunération. Aussi, « il n'existe pas de planification de carrière classique, ni l'établissement d'objectifs entre employé et employeur ».2 Nous pouvons voir facilement que cela entraine une remise en