Tout être humain est doté d’une intelligence pratique. Ce type d’intelligence peut aider ou parfois nuire l’homme dans certaines situations. Il est donc nécessaire de bien s’en servir et de connaître l’enjeu de nos actions face à différentes situations pour éviter des problèmes. Dans le roman de Roy Lewis, Pourquoi j’ai mangé mon père[1], le développement de l’intelligence pratique a un important impact sur tous les individus. Toutefois, ce développement est-il un véritable bienfait pour l’humanité? Effectivement, dans le monde préhistorique décrit par l’auteur de ce livre, le développement de ce type d’intelligence contribue réellement à l’amélioration de la vie des hommes. Pour y voir clair, il convient de prendre connaissance et de s’arrêter sur des arguments qui peuvent être apportés sur cette problématique.

Avant même de commencer, il est essentiel de clarifier certaines notions telles que l’intelligence pratique et le bienfait de l’humanité. L’intelligence pratique est une capacité intellectuelle à agir de manière adaptée aux changements de situations et aux évènements nouveaux. Pour sa part, le bienfait de l’humanité est plutôt la satisfaction, le bonheur et l’épanouissement de l’ensemble des êtres humains.

Premièrement, dans le roman Pourquoi j’ai mangé mon père, les personnages utilisent et développent amplement leur intelligence pratique. Le meilleur exemple pour soutenir ceci serait celui du père. Tout au long de l’histoire de Roy Lewis, ce personnage passe son temps à réfléchir, à inventer et à construire. Au tout début, le père réussit à inventer, grâce à l’amélioration de sa faculté intellectuelle, le feu. Cette invention est effectivement un très grand bienfait pour sa famille et lui-même, car ils peuvent désormais jouir d’un meilleur confort dans leur caverne, de plus de chaleur et de lumière lorsqu’il fait nuit. De plus, ils obtiennent, par l’entremise du feu, une sécurité plus adéquate, car les animaux ont maintenant peur de cette source