Le sujet traite de la vérité et de sa perception, elle concerne l’ordre du discours et il faut en cela la distinguer de la réalité. Elle se définit traditionnellement comme l’adéquation entre le réel et le discours. En effet, d’une part nous discernons la vérité relative qui est propre à chacun, c’est-à-dire qui est en nous et d’autre part, la vérité universelle, scientifique, c’est-à-dire qui s’applique à tous. Il n’est pas rare que lorsque les points de vue s’opposent, on arrête la conversation en disant « à chacun sa vérité ». Cette expression signifie que le point de vue de chacun est vrai même s’il s’oppose à celui de l’autre. Il y a donc, à priori des vérités qui sont propres à chacun car elles ne sont pas prouvées scientifiquement, on peut aussi émettre des vérités de par notre vécu. De ce fait, peut-on dire qu’une vérité ou opinion est plus vrai qu’une autre ? Il est alors juste de se demander s’il y a une vérité propre à chacun ? Peut-on parler de vérité universelle ? Pour examiner ce sujet nous étudierons dans une première partie que toute vérité est relative selon les personnes, le milieu, le passé, dans une second partie la vérité scientifique qui est admise par tous puis dans une dernière partie nous verrons la vérité religieuse.
Dans un premier temps, nous allons donc montrer que chacun peut avoir sa conception de la vérité. En effet, celle-ci peut être différente, subjective à chacun. Par exemple, des personnes qui mangent de la nourriture, il y en aura qui vont aimer et d’autre non. Donc dans ce cas, il existe deux vérités qui sont : « la nourriture est bonne » et « la nourriture n’est pas bonne ». Ces deux vérités ne sont pas fausses, elles diffèrent juste en fonction de la perception de chacun donc ce qui peut sembler vrai à l’un peut paraitre faux à l’autre. Donc la vérité diffère selon les préférences de chacun et est donc relative à chacun.
Les individus ont des goûts, des pensées qui sont différentes selon les autres car ils n’ont pas tous