travailler moins est ce vivre mieux ?
Nous entretenons un rapport paradoxal au travail. La réduction du temps de travail est supposée permettre aux individus un mieux être psychique et corporel. Mais une société qui travaille moins est aussi le signe qu’elle traverse une crise économique où une partie de la population active est condamné au chômage et à ses suites ( ennui, perte de reconnaissance sociale, dévalorisation de soi, etc.). Si bien qu’il faut nous demander si la loi selon laquelle moins travailler implique de mieux vivre est exacte et rigoureuse.
Mais plus fondamentalement, afin de répondre à cette question il convient de chercher le ou les sens différents des mots travail et mieux vivre. En effet, le travail ne désigne pas uniquement l’emploi ou le métier et le mieux vivre ne renvoie pas exclusivement au bien-être du corps.
Aussi dans un premier temps nous allons chercher à savoir en quel sens la réduction quantitative de la durée du travail implique nécessairement une amélioration qualitative de l’existence individuelle.
Ensuite, nous nous demanderons s’il n’y a pas une différence à faire entre la diminution de la souffrance individuelle et collective et le fait de mieux vivre. La quête du bonheur est-elle directement et uniquement conditionnée par le recul de la souffrance au travail ?
Enfin, si le travail ne désigne pas que l’emploi mais également ce qui permet à l’homme de s’épanouir, est-il bon que l’on désire le réduire ?
C’est donc le rapport entre le travail et la culture humaine qui est en jeu à travers cette question.
Phrase pour amorcer la réflexion. Ici il s’agit d’un paradoxe.
Reprise ou reformulation de l’intitulé du sujet.
Comment traiter philosophiquement la question ?
Annoncer un travail sur les termes et les concepts.
Annonce du plan de réflexion ( première personne du pluriel + formulation de questions). Ne pas présenter d’emblée le résultat de sa réflexion. L’introduction