Trilogie "auschwitz et après"
Dans « Mesure de nos jours », le dernier roman de la trilogie « Auschwitz et après » de Charlotte Delbo, cette dernière donne la parole à ses camarades, afin qu'ils nous montrent l'après Auschwitz. Tous ces témoignages nous montrent à quel point cela est dur de reprendre la vie là où tout s'est arrêté. Certains, après un certain laps de temps, y arrivent mieux que d'autres. Mais, les autres, la plus grande majorité, ont beaucoup de mal et parfois, n'y arrivent jamais. Mado en est la preuve : malgré un mariage et une naissance, elle ne se sent pas vivante. L'auteur a voulu nous montrer une vision autre que la sienne sur sa déportation, et surtout sur l'après Auschwitz.
Résumé et motifs:
Ce n'est plus Charlotte Delbo qui parle. En effet, elle a laissé place à Mado, une de ses camarades. Dans son témoignage, nous voyons à quel point Auschwitz est encré en elle, encore plus que son tatouage : elle n'est plus rien. Mado nous décrit ses journées, sa nouvelle vie, et ses nuits. Certains pourraient dire qu'elle est heureuse: elle est revenue du camp de la mort, elle a un mari et un fils. Mais en réalité, elle ne peut pas l'être, puisqu'elle est morte de l'intérieur. En effet, en partant d'Auschwitz, elle y a laissé sa vie, tout ce qu'elle est y est resté à tout jamais : ses souvenirs, son passé, etc. Elle ne peut plus se souvenir de sa vie d'avant, puisque sa vie a réellement commencé là-bas. Elle ne comprend pas pourquoi certaines de ses camarades, plus fortes qu'elle, sont mortes et pas elle. Elle souffre d'être une survivante, et elle nous le fait part dans son témoignage.
En quoi ce témoignage est-il bouleversant ?
Ce témoignage est bouleversant car il est vrai. Il est vrai dans la mesure où Mado nous parle de son quotidien d'avant mais aussi, celui après la libération d'Auschwitz. Elle compare sa vie d'avant avec celle de maintenant. Rien n'a vraiment changé pour elle. Enfin si, elle. Elle ne voit plus les choses comme avant, puisque