Tsunamies
Les societés humaines sont confrontées à des risques qui donnent parfois lieu à des catastrophes, dont la fréquence semble augmenter depuis le milieu du 20 eme siecle .
Le risque, une notion qui évolue. Elle est subjective et confronte l’homme à la nature. Elle exprime la vulnérabilité d’un groupe face à un aléa naturel qu’il ne maitrise pas ou peu. Depuis 1960, on a enregistré trois fois plus de catastrophes. Les raisons : information plus rapide et généralisée ; phénomènes mieux enregistrés ; plus de personnes concernées (population plus nombreuse, villes plus étendues, bidonvilles et zones fragiles très peuplés). Mais les sociétés sont inégales face aux risques, on remarque que 85% des victimes d’une catastrophe naturelle vivent dans les pays en développement. Les raisons : prévention absente ou rare, construction inadaptées (bidonvilles).
Alors, que font les sociétés face aux risques ?
Tout d’abord, quels sont les risques naturels majeurs ?
Ensuite, comment l’homme aggrave-t-il ces risques ?
Et enfin, comment les sociétés gèrent-elles ces risques ?
Commençons par les risques géologiques, dans lesquels on trouve les séismes. Les plaques lithosphériques peuvent soit entrer en collision, soit passer l’une sous l’autre, soit glisser l’une contre l’autre. Les mouvements déterminent une forte compression et une détente brutale qui provoquent des séismes. Ces phénomènes concernent essentiellement les espaces très instables situés sur les lignes de fracture de l’écorce terrestre (Japon, Turquie, Amérique centrale, Californie, sud-est de la France). Ils sont constants et en général imperceptibles par l’homme. Les conséquences peuvent être graves : dégâts matériels et humains, glissements de terrain, tsunami. Viennent ensuite les éruptions volcaniques, souvent liées aux tremblements de terre (ceinture de feu du Pacifique). Lorsque la croûte terrestre se fracture, le magma et les gaz emprisonnés brutalement libérés, jaillissent. Les volcans les