« Tu ne tueras point » (1988)
Tous les gardes sont habillés de la même manière (en uniforme) sauf Jacek qui porte des habits différents plus clairs que les autres personnes. Kieslowski le met donc à l’écart de la société grâce à la mise en scène. Ils sont tous autour de lui et Jacek ressort du lot à cause de ses habits. La luminosité low key vient renforcer cette idée car Jacek est plus illuminé que les autres personnages, c’est lui qu’on voit le plus. Par la suite, un prêtre arrive, touche son front et Jacek lui embrasse sa main. Jacek cherche le pardon mais se fait tirer de manière très violente par les gardes. Cela signifie qu’il n’est pas prêt de renoncer à sa vie. Jacek se rend …afficher plus de contenu…
Nous retrouvons dans cette scène un autre argument de Jaurès grâce à la présence du prêtre. En effet, Jaurès dit que la peine de mort est contraire à l’esprit du christianisme et donc un prêtre qui envoie un homme vers la mort est hypocrite. Dans cette salle verdâtre et mal éclairée,nous retrouvons de nombreux personnages, dont les bourreaux (les gardes et le directeur), qui font partie de l’Etat. Tout comme Hugo, le réalisateur dénonce l’incohérence de la loi. Il parle de « meurtre légal » dans ses textes, ou encore d’ « assassins de l’Etat », il dit qu’ils tuent au nom de tous. Hugo accuse la loi et ceux qui ne s’y opposent pas d’être aussi complices du meurtre. Par la suite, nous avons un gros plan sur la personne qui lit la sentence ; à droite de ce monsieur,