La démocratie directe

Dans ce système le peuple se gouverne lui-même par la participation de tous les citoyens aux affaires de la cité. Elles fonctionnent avec beaucoup de difficultés dans quelques cantons suisses. Elle constitue plus un idéal à atteindre qu’une véritable réalité politique.
A l’opposé de la démocratie directe, on constate la démocratie représentative.

La démocratie représentative

L’exercice de la souveraineté est délégué à des représentants élus. La nation demeure titulaire de la souveraineté. Toutefois on peut parler de démocratie représentative et pas seulement de régime représentatif car c’est le peuple qui procède à l’élection des représentants. La démocratie représentative repose sur un électoral droit. Sans élections au suffrage universel, la démocratie représentative ne serait pas ce qu’elle est. L’universalisation du suffrage ne s’est pas faite sans mal. Selon certains, le peuple n’aurait plus la compétence, ni la prudence, ni les loisirs pour s’occuper des affaires publiques. Ce n’est qu’à partir de 1848 avec l’abandon du suffrage restreint qu’une grande partie de la population peut effectivement participer à la désignation de ses représentants. C’est un suffrage universel qui n’est pas totalement universel car les femmes n’ont pas le droit de vote.

L’universalisation du suffrage s’est accompagnée de l’encadrement des nouveaux électeurs par les partis politiques. Les partis organisent des débats politiques. Ils contribuent à travers leurs réunions entre militants grâce aux médias, à la formation de la conscience politique des citoyens. Le parti organise la conquête du pouvoir en désignant les candidats et en organisant les campagnes. Lors des campagnes électorales, les candidats ont besoin d’un soutien logistique et financier qui peut être apporté que par les partis. En cours de mandat le travail des parlements s’organisent en ce que l’on appelle des groupes parlementaires qui regroupent des élus d’un même parti politique.