La philosophie est apparue au VI ème siècle avant Jésus-Christ. Depuis elle n'a cessé d'être l'objet d'un procès intenté par ceux qui lui reprochent d'être confuse parce qu'elle n'est pas une science, inutile parce qu'elle n'est pas une technique délivrant des recettes de vie, morte parce que tout avait été pensé par les anciens et que nous, hommes contemporains, nous viendrions trop tard. Face à ce réquisitoire pour le moins accablant, il apparaït nécessaire de monter que la philosophie n'est ni confuse, ni inutile, ni morte. Le lycée et l'université en témoignent : Tous deux ont en effet cru bon de l'enseigner comme discipline critique ; de même, dans la société actuelle, des groupes et associations appelées «café-philo», apparus en 1992, nous prouvent l'emplification du rôle de la philosophie dans la société d'aujourd'hui.

La philosophie s'est développée au fil du temps, en effet à son apparition la philosophie était débattue sur des places de marché, ou dans des rues, à présent celle-ci s'est installée dans des bibliothèques, elle est enseignée dans des lycées et universités et apparaît dans des lieux où elle ne serait pas imaginée tel que les prisons. La philosophie est maintenant pratiquée dans des lieux nommés les «café-philo» depuis 1992, ce qui prouve le regain d'interêt de celle-ci dans l'ère du temps.

Le «père» de la philosophie est Socrate, il est le premier des philosophes. Philosophe qui a centré ses reflexions sur l'humain et seulement sur l'humain : rien de ce qui est humain ne lui fut étranger. Avec Socrate, la philosophie ne répond pas à la question de la nature des choses (la science se chargera de cette «physique») ni à celle du bien-vivre. Socrate est le seul philosophe parmi les plus connus a n'avoir rien écrit. Il refusait d'écrire et ne considérait philosophique que la rencontre avec autrui, il était un sorcier et un sorcier de mauvaise foi, sa pensée était confuse, emmêleuse, hâbleuse. Il cherchait à travers sa parole à ensorceler