Une candidature communiste
A propos de la consultation des communistes
Agir en politique La profession de foi de P. Leclerc pour le vote de la prochaine tête de liste à l'élection municipale de 2014 est empreinte de modestie et d'autojustification. Il n'est pas candidat, il a été sollicité par le maire sortant, Jacques Bourgoin, Roland Muzeau, Marc Hourson, adjoints au maire et Jacques Bruhnes, longtemps député de notre circonscription. Je pensais cette pratique avait cessé mais non! Il est vrai que le vintage est tendance en ce moment. Ces élus communistes et beaucoup d'autres perdurent une politique sociale engagée depuis des décennies par tous les camarades qui se sont succédé à la mairie. Il est tout à fait normal que les élus revendiquent une autonomie individuelle dans le cadre de leurs fonctions, la municipalité n'est pas le parti et le pouvoir est partagé avec d'autres forces politiques de gauche pour appliquer un programme social négocié entre les différentes composantes de la gauche. En même temps, l’autonomie de la pratique et du discours des édiles communistes ne doivent pas oublier leur affiliation politique qui est peut-être devenue préjudiciable pour certains, à leur reconduction et délaissent l’activité communiste qui ne donnent plus assez d’honneur social. On assiste alors à une bureaucratisation et "pipolisation" de l’activité et de la réflexion à Gennevilliers comme partout ailleurs. Les élus locaux n'ont donc pas à se substituer aux instances de direction du parti quant au choix des orientations du prochain programme municipal et de la composition de notre future liste pour la prochaine échéance électorale. A Chacun à sa place, a chacun sa fonction. Il est donc scandaleux que ces camarades élus, estimés par la population, bénéficiant d'une côte de popularité certaine auprès des adhérents, usent de leur statut pour contrôler le processus de sélection du candidat à la succession du maire, en l'occurrence P. Leclerc, ancien secrétaire de