Une charogne de baudelaire
Introduction : Ce poème est extrait de "Spleen et idéal", extrait des Les Fleurs du mal 1857. Une charogne traduit chez Baudelaire la puissance du poète de transformer le laid en beau. A travers la description de la charogne Baudelaire va déclare son amour à une femme idéalisée Baudelaire faisait partie de la génération des poètes maudits, c'est-à-dire non compris par les gens de son époque.
Problématique : Il s'agira de découvrir comment par le travail de l’écriture Baudelaire transforme le laid en beau.
I – La fusion du laid et du beau et l’ironie qui s’en dégage
A Le choc des oppositions
- Antithèses et rimes anti sémantiques : « beau matin d’été si doux » vers 2 et « charogne infâme » vers 3 puis « mon âme » vers 1 qui désignent la femme et rime avec « infâme » vers 3
- Oxymores à effet ironique « carcasse superbe » vers 13
- Antithèse qui crée un chocs et marque la distance ironique : « soleil rayonnait sur cette pourriture » vers 9
- opposition et association entre deux éléments incompatibles, est une façon de traduire l’indissociable lien entre le beau et le laid, entre les « fleurs » et le « mal »
- déplacement vers le culinaire (« cuire à point » vers 10)comme si un tel tableau suggérait la faim.
B Le tableau de l’horreur
- Lexique de la vermine exagérément développé : « mouches, larves… » vers 17, 19
- Gaieté ironiquement associée à ce monde de la décomposition « en pétillant » vers 22 « vivait en se multipliant » vers 24 (paradoxe de la vie qui naît de la mort, effet presque surnaturel, renforcé par « étrange musique » vers 25)
II – Comparaison de la femme et de la charogne, suite de l’ironie grinçante
A Les association de l’érotisme et de la mort
- Allusions à des connotations sexuelles : « Le ventre en l’air comme une femme lubrique » vers 5
- « brûlante » vers 6 à un double sens, celui de la fièvre qui conduit à la mort, mais aussi celui du feu du désir.
- « son ventre » vers 8 est le