Une intégration poussée de l'union européenne
Voilà l’idée directrice qui dessiné les contours des traités et hanté les esprits de leurs auteurs. Les pères fondateurs avaient une vision plus vaste : l’objectif pour eux était l’union politique de l’europe. Cette organisation a donc du d’abord renforcer l’union économique entre ses états membres pour ensuite pourvoir prétendre atteindre une union politique et par la suite une union culturelle entre ses différentes peuples européens. L’Union européenne une organisation hybride et même « sui generis » (née de lui-même) a connu des évolutions importantes depuis sa création grâce au traité de Rome de 1957. Cette organisation n’a cessé de se spécialiser et essayer d’intégrer de plus en plus de domaine dans son champ de compétence.
Cette union européenne ne se singularise pas seulement par des structures ou des configurations institutionnelles complexes et originales mais aussi par des évolutions rapides, importantes, et même déroutante
L’évolution de l’union a-t-elle toujours était continu et toujours guidée par la même perspective de l’intégration poussée ?
Nous verrons pour cela d’abord l’évolution de la dynamique européenne qui a connu un essor important jusqu’à l’échec du projet établissant une constitution pour l’Europe qui marqua un frein à cette évolution (1). Puis c’est le traité de Lisbonne qui sera décortiqué pour montrer comment ce traité parvient à continuer l’intégration poussée voulu par les pères fondateurs tout en donne une nouvelle image de l’union qui, pourra grâce au droit de retrait, remettre en cause son statut et sa perspective inssassiable d’accroître l’intégration. (2)
1) D’une intégration toujours plus poussé à partir des années 1990 au frein difficile apporté par l’échec du projet établissant une constitution pour l’Europe en 2005 Il convient de noter que l’évolution de la construction européenne, avant le traité de Lisbonne, a connu deux grandes phases