Union de la gauche
La gauche au Maroc est divisée en deux camps. L’un ambitionne de créer un grand parti dans le cadre de l’USFP. Et l’autre écarte pour le moment la possibilité de la fusion favorisant une nouvelle forme d’alliance. Le parti socialiste unifié (PSU), le parti de l’avant-garde démocratique et socialiste (PADS) et le Congrès national ittihadi (CNI) comptent bientôt se rassembler dans le cadre d’une fédération. L’initiative n’est pas nouvelle. Elle date de plus d’une année. Plusieurs réunions entre les instances des ces trois formations ont été tenues et une plate-forme a été déjà préparée pour une prochaine approbation par les militants. Des rencontres avec les bases seront organisées à l’échelle régionale les 6 et 23 juin. On table sur la prochaine rentrée sociale pour que la fédération de gauche soit opérationnelle. Chaque parti gardera ses instances tandis que certaines prérogatives seront transférées à une instance exécutive collégiale. « C’est un degré plus élevé que l’alliance que nous recherchons pour promouvoir l’action de la gauche dans la société. », signale au Matin Mohamed Moujahid.
Pas question, pour lui, de passer, à présent, à une quelconque alliance avec l’autre camp dirigé par l’USFP compte tenu de la divergence des points de vue sur plusieurs questions ; et d’autant plus que deux des partis faisaient partie de l’alliance du G8. Il ne s’agit pas, selon lui, de se positionner sur l’échiquier politique en prévision des prochaines échéances électorales, mais de faire réussir un véritable projet de société en vue de faire renaitre de ses cendres la gauche en déclin depuis les années 90 du vingtième siècle.
Mais du côté de l’USFP,