valorisation de l'entreprise
Il est essentiel que le futur repreneur ait une bonne connaissance des principales méthodes d'évaluation. Il en existe une multitude, et le choix de la méthode appropriée dépendra souvent de l'intérêt de l'évaluateur : Le vendeur d'une société peu rentable tentera d'imposer la méthode patrimoniale, c'est-à-dire la valeur des actifs de la société, indépendamment de sa rentabilité; Le vendeur d'une start-up évaluera sa société sur la base des flux futurs qu'elle serait susceptible de générer: cash-flows futurs prévus dans le business plan, voire même multiple de chiffre d'affaires prévu; Un fonds d'investissement en revanche aura avant tout en tête la plus-value future qu'il sera susceptible de dégager lors de la revente ultérieure de sa participation, concrètement il surveillera son TRI (taux de rendement interne) et évaluera la cible par les valorisations de marché (comparable, transactions...) Le repreneur d'une société visera quant à lui à payer un prix qui ne pourra être supérieur à ce que lui coûte le financement de l'acquisition (apport en fonds propres + dettes). Or le coût du financement du montage de reprise sera bien évidemment fonction du 'risque pris par les pourvoyeurs de fonds (banquiers et investisseurs)
Les méthodes d'évaluation
Où peut résider la valeur d’une entreprise donnée ? Dans son patrimoine ou dans les flux espérés ?
Au fait cela dépendrait de la nature de l’activité, et du cycle de vie.
A sa création, l’entreprise vaut par ce qu’elle possède, car elle n’a encore développé ni savoir faire, ni capital immatériel, et à fur et à mesure qu’elle croît, et selon les perspectives du marché sur lequel elle se positionne et son savoir faire, sa valeur résidera dans les flux futurs. Ceci d’une part, quant à l’activité, on va donner des exemples pour comprendre comment elle peut influer la valeur :
- Négociant en vins rares : la valeur réside des les stocks
- Industriel : valeur réside