Variation des taux

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Dans nos sociétés occidentales, il d’usage de « vivre à crédit », crédit pour l’habitation, crédit pour la consommation
Pourtant dans la Grèce antique, ARISTOTE qualifiait la pratique du prêt à intérêt de détestable car elle consiste à créer de la monnaie à partir d'elle-même, alors que la monnaie a été créée pour l'échange, non pour se servir elle-même.
L'église catholique était initialement très opposée à la pratique de l'intérêt, fondant sa position ferme sur le texte biblique très explicite à ce sujet. Sous l'impulsion de CALVIN (au XVIe siècle) l'autorisation fût donnée aux protestants, et par la suite la pratique se répandit à l'ensemble de la communauté chrétienne, cependant qu'il fallait respecter une limite morale qui prohibait l’usure (taux d'intérêt trop fort). Aujourd’hui en Islam, le prêt à intérêt est encore interdit, quel que soit son taux.
D’une manière générale, le taux d’intérêt représente la rémunération du capital prêté, versé par l’emprunteur au prêteur.
Pour les néoclassiques, le taux d’intérêt est la rémunération de l’abstinence : celui qui prête renonce à une consommation immédiate pour épargner. Le taux d’intérêt devient le prix du temps, la récompense de l’attente.
Pour Keynes, le taux d’intérêt est la récompense de la renonciation à la liquidité. « Il mesure la répugnance des détenteurs de monnaie à aliéner leur droit d’en disposer à tout moment ». Il conduit les agents à arbitrer entre actifs liquides (généralement préférés) ou placés (contre rémunération).
Il est nécessaire de faire la distinction entre le taux d’intérêt nominal (si le taux est i, emprunter 1 € aujourd’hui implique de rembourser 1 € + i dans un an) et le taux d’intérêt réel qui représente le taux nominal corrigé par le taux d’inflation anticipé (taux réel = 1+i / 1+a). Par approximation, les agents admettent dans leur calcul prévisionnel que le taux réel équivaut au taux nominal moins le taux d’inflation.

On distingue trois grandes catégories d’agents : les

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