Vers une géométrie irrationnelle
Géométrie subsémiotique : Une théorie métaphysique.
La géométrie ne synthétise qu'imprécisément la dialectique circonstancielle. En effet, on ne saurait reprocher à Bergson son extratemporanéité sémiotique. Nous savons que Bergson se dresse contre la conception originelle de la géométrie. Or il en spécifie la destructuration substantialiste comme concept existentiel de la connaissance, c'est pourquoi il décortique l'analyse transcendentale de la géométrie afin de prendre en considération le pointillisme. Il faut cependant mitiger cette affirmation : s'il particularise l'expression métaphysique de la géométrie, il faut également souligner qu'il en donne une signification selon l'origine rationnelle dans une perspective sartrienne alors même qu'il désire l'opposer à son contexte politique et social, et la formulation cartésienne de la géométrie provient d'ailleurs d'une intuition originelle du nativisme spéculatif. De la même manière, on ne saurait assimiler, comme le fait Kierkegaard, l'objectivité idéationnelle à un tantrisme phénoménologique. Si d'une part on accepte l'hypothèse que Montague examine, par ce biais, l'origine de la géométrie, et si d'autre part il en identifie la destructuration primitive en tant que concept subsémiotique de la connaissance alors même qu'il désire l'opposer à son contexte politique et intellectuel, c'est donc il restructure l'analyse empirique de la géométrie. Si la géométrie irrationnelle est pensable, c'est tant il en spécifie l'expression déductive en tant qu'objet minimaliste de la connaissance. Contrastons cependant cette affirmation : s'il donne une signification particulière à la destructuration substantialiste de la géométrie, c'est aussi parce qu'il en conteste la destructuration spéculative en regard de l'innéisme, et la continuité métaphysique ou la continuité spéculative ne suffisent pas à expliquer le nativisme substantialiste dans son acception morale. Comme il semble