Victor hugo commentaire composé le dernier jour d'un condamné
Poussé par son instinct de la survie, le narrateur supplie un commissaire chargé de suivre l’exécution de lui accorder cinq minutes dans l’espoir d’avoir une grâce au dernier moment. Malheureusement on est venu le chercher à quatre heures de l’après-midi pour l’exécuter.
Dans ce chapitre, le héros condamné à sa peine, se persuade qu'il obtiendra une grâce divine. Il croit qu'une chose aussi horrible que sa condamnation ne peut se produire dans le monde qu'il connait, qu'il ne la mérite pas et qu'il s'en sortira vivant. Dieu devrait avoir pitié de lui. Les mots « grâce » et « pité » sont répétés tout au long du texte. Le protagoniste se rattache a ce dernière espoir qui semble irréaliste, la coïncidence qui doit le sauver n'arrivera pas .
Victor Hugo présente la peur du héros comme une peur banale chez tous les condamnés à mort. La situation extrême est toute fois habituel pour le le juge, le commissaire, le magistrat et le bourreau. Ils veulent accomplir la tâche le plus vite possible de façon à en être débarrassé comme quiconque fait les corvées en premier pour être tranquille après. Le bourreau dit au juge que l'exécution doit être faite a une heure précise et qu'il pleut, que cela risque de se rouiller. Cette phrase montre le point de vue des autres personnages, spectateurs de la scène. Personne ne réagit au sujet du condamné, la situation paraît banale, une vraisemblance terrible mais néanmoins réel.
De par ces descriptions courtes et efficaces, son vocabulaire précis, Victor Hugo raconte son histoire à la manière des courants réalistes du 19 ème siècle. Les phrases courtes et simples, dotée d'un certain rythme : « Le juge et le bourreau sont sortis », « Je suis seul », « Seul avec deux gendarmes » sont l'exemple même d'une progression réaliste. Elles visent à dénoncé des faits réel imparfaits avec la plus grande justesse possible, et permettent donc de susciter un sentiment de compassion chez le lecteur