Victor hugo, les contemplations
Intro : (toutes intro d’un poème du livre IV commencent par le rappel du drame). Léopoldine meurt (rappel de l’histoire). Ce poème est situé juste après la page blanche où est inscrit la date de la mort de Léopoldine ce qui contribue à lui donner une certaine importance. Ce poème a été rédigé en novembre (le mois des morts) 1846 c’est-à-dire 3 ans après la mort de Léopoldine, nous ne sommes pas certains de l’authenticité de cette date car pour un certain nombre de poème nous avons eu la preuve qu’ils n’ont pas été rédigé à la date indiquée. Cependant, au moment où Victor Hugo a composé ce recueil il a voulu nous donner l’impression que ce soit la vraie date. Nous étudierons qu’un extrait de ce poème c’est-à-dire les 12 dernières strophes qui sont précédées de 20 quatrains d’octosyllabes qui évoquent la souffrance et le découragement du poète, le souvenir et l’amour de Léopoldine ainsi que la révolte contre Dieu.
I] Un dialogue avec le lecteur
* L’énonciation
Les pronoms et adj. Mettent en présence le lecteur et le poète. Dans la 1ère strophe de l’extrait, le lecteur est mis en évidence par le pronom indéfini «on » et ensuite à plusieurs reprise par le pronom personnel « vous ». Le poète est évoqué par le pronom personnel « il » de la strophe 3 + multiplicité d’adj. Possessifs « me », « m’ », « ma », « moi » + pronom personnel « je » (réf au romantisme : lyrisme personnel et exaltation du moi). On a donc une mise en présence du poète et des lecteurs.
*Les discours indirects et les styles oratoires
Le poète parle car c’est lui qui écrit le poème. Quant aux lecteurs, ils s’expriment par le discours indirect et par le registre oratoire. Le discours indirect assure la prise de parole des lecteurs dans la strophe 2 : « vous me dites qu’… », Les paroles des lecteurs sont rapportées : la proposition subordonnée continue bien jusqu’ à la strophe