Victor hugo - les contemplations
« J’aime l’araignée et j’aime l’ortie », poème composé de sept quatrains situés dans le livre III du recueil des Contemplations de Victor Hugo, il exerce sa faculté d’observation sur les petites gens, souvent rejetées, voire écrasées, et exhorte son lecteur à les regarder autrement, avec davantage de compassion et moins de …afficher plus de contenu…
Par exemple ici, je suis capable de constater sur l’ensemble du poème que le poète met sur le même pied d’égalité ortie et araignée = 1/ Par des parallélismes de construction à plusieurs reprises = « j’aime l’araignée et j’aime l’ortie » (répétition du verbe + conjonction de coordination qui marque l’égalité), « l’ortie est une couleuvre, l’araignée un gueux » avec éviction du verbe mis en facteur commun, « grâce à la plante…au pauvre animal », « la vilaine bête et la mauvaise herbe »2/ Par des pluriels pour les désigner ensemble à chaque fois 3/ Par des symétries soit en nombre de syllabes soit en nom + adjectif = 5 + 5 dans le vers 1, chiasme « plante obscure »/ « pauvre animal » (5 + 5), « vilaine bête »/ « mauvaise herbe » (5 +5)4/ Par des expressions collectives = « elles », « toutes deux » = similitude de condition/ faune et flore identique/ l’un et l’autre comparableLL6 : Accroche = théâtre = stratagèmes au fil des siècles Présentation en mode « zoom » = dramaturge /