DEVOIR - FRANÇOIS VILLON ET LA BALLADE DES PENDUS19François Villon et La ballade des pendus
Présentation du contexte
Le XVe siècle marque la fin du Moyen Age. Paris est alors aux prises avec les épidémies de peste et de choléra, la famine, l'occupation étrangère et une guerre civile. Cette période transitoire est marquée par une perte de confiance du peuple envers la religion et les gens du clergé: s'infiltre alors le doute que l'au-delà est impuissant (ou sourd) aux souffrances de ses enfants …afficher plus de contenu…

Elle est composée de trois strophes de vers égaux et d’un couplet plus court de moitié, appelé envoi, qui commence par un mot comme «Dieu», «roi», etc., et qui constitue une invocation. Le dernier vers de chacune des strophes est répété, formant un refrain. Le nombre de vers de chaque strophe est égal au nombre de syllabes des vers, et les rimes de la première strophe sont reprises dans les deux suivants. L’envoi reprend le schéma des rimes de la deuxième moitié des strophes.
L’analyse littéraire
L’objet d’études
Montrez comment Villon, dans «L’Epitaphe Villon», implore le pardon des vivants et de Dieu devant la mort, et ce, tant dans le fond que dans la forme.
Première opération : Cerner le sujet de la rédaction (voir 2.1)
• Comprendre ce qui est demandé (identifier les mots clés du sujet de …afficher plus de contenu…

En effet, dès les premiers vers, Villon, s’adresse à ses semblables par le biais des pendus dans une déchirante supplique : «Frères humains qui après nous vivez/N’ayez contre nous les cœurs endurcis» (v. 1-2). Les condamnés à mort sont repentants de leurs péchés. Ils avouent avoir fait preuve de gourmandise en parlant de la chair «(...) que trop avons nourrie» (v. 6) et ils «Excusez-nous», disent-ils au vers 15. Par extension, et compte tenu du fait qu’il n’y a pas de verbe au futur dans le poème et que les personnages sont déjà morts, tout porte à croire que Villon n’avait plus guère d’espoir d’être gracié par les hommes, ce qui ne l’empêchait pas s’excuser auprès d’eux et de plaider pour le salut de son âme («Priez Dieu que tous nous veuille absoudre», [v.10, 20, 30 et 35]) afin d’échapper à l’enfer («Garde qu’Enfer n’ait de nous seigneurie» [v. 31] et «Nous