Virginie

354 mots 2 pages
* (introduction) Jules Ferry est nommé ministre de l'Instruction publique le 4 février 1879. Il le demeurera jusqu'au 20 novembre 1883. La réorganisation de l'éducation publique est rapidement mise à l'ordre du jour. L'ambition des républicains est d'assurer l'éducation du peuple, de démocratiser l'accès au savoir et à la réflexion jusqu'alors réservé à la bourgeoisie et inaccessible aux enfants des classes populaires. Le nom de Jules Ferry est, depuis, associé à la trinité " gratuité, obligation, laïcité ".

La loi de 1881, nommée d'après le ministre de l'Instruction publique Jules Ferry, rend l'enseignement primaire public gratuit, ce qui permit de le rendre ensuite obligatoire par la loi de 1882, qui impose également un enseignement laïque dans les établissements publics. Jules Ferry élabore aussi quelques lois concernant l'éducation des femmes.

Le principe de l'école laïque est corrélatif de l'affirmation du rôle de l'Etat enseignant. Ainsi, dans les programmes, " l'instruction morale et civique " (comprendre " les valeurs de l'Etat ") se substitue à la religion. L'instruction religieuse doit, selon la loi du 28 mars 1882, étre donnée, si les parents le souhaitent, " en dehors des édifices scolaires ". Les écoles sont fermées à cet effet un jour par semaine - le jeudi, " outre le dimanche ". Un article de la loi du 9 décembre 1905 relative à la séparation de l'Eglise et de l'Etat confirmera ce point de la loi Ferry.

Une première phase, jusqu’en 1985, a vu le taux d’accès croitre progressivement pour atteindre les 30%. Ce developpement est notamment dû à l’extension de l’âge de scolarité obligatoire à 16 ans par la réforme Berthoin et à l’établissement du collège unique par la réforme Haby. Cette dernière réforme a permis l’accès de tous les élèves à un cursus qui les destinait au baccalauréat plus qu’à une entrée immédiate dans la vie professionnelle. Enfin, le nombre de collèges augmente considérablement.
La deuxieme phase, à partir de 1985,

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