Vision du gouvernement
Le gouvernement doit revoir la politique suivie dans différents secteurs, repenser notre système d’enseignement et de formation, revoir le rôle de l’université, lutter contre le gaspillage et encourager les investissements créateurs d’emplois et toutes les initiatives de nature à assurer l’emploi et la formation continue des jeunes diplômés. S.M. le Roi a tracé la voie à emprunter en lançant l’INDH, il faut aller dans ce sens et veiller au niveau de l’application à ce que les résultats répondent aux attentes et aux buts escomptés et en premier lieu la lutte contre la pauvreté, l’exclusion et la marginalisation.
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En effet, l’écart est flagrant entre le niveau de la majorité des citoyens qui de la misère et du besoin et celui d’une infime minorité qui vit dans l’opulence et dispose de fortunes colossales et de privilèges. ceux qu disposent d’un emploi stable et rémunéré, l’écart est trop grand pour qu’on puisse procéder à une quelconque comparaison.
Quant à ceux qui n’ont qu’un emploi temporaire, ou qui s’adonnent à des activités relevant de l’économie informelle ou qui sont tout simplement au chômage, la notion de revenu perd toute signification, d’autant plus qu’il s’agit, le plus souvent, de personnes ayant des familles nombreuses à charge et dont plusieurs membres sont jeunes et sans emploi.
Le chômage constitue donc le problème majeur auquel il faut trouver d’urgence les solutions salutaires, car c’est l’emploi qui procure des revenus, détermine le niveau de vie, la nature de l’habitat, le niveau de scolarité, les soins de santé, etc.
Le plus urgent est de déterminer avec exactitude le nombre des sans-emploi et de ceux qui, s’ils ne souffrent pas d’un chômage absolu, subissent néanmoins les conséquences fâcheuses du chômage déguisé et de la faiblesse des revenus dont ils disposent.
En négligeant le volet social, en renonçant à la création de nouveaux postes budgétaires et en n’encourageant pas le secteur privé