Voltaire, candide, voltaire
Au vers 30, reprise de la sobriété des Anciens avec des formules négatives, ils n'avaient rien, ils étaient nus : « la vertu » devient un défaut.II). Triomphe de l'autre thèse, éloge du progrès.Le passé est opposé avec le présent, « le paradis est où je suis ». Il y a une reprise : ce temps profane, ce siècle de fer, ces nouveaux biens. Un siècle d'abondance et de plaisir. Sobriété est opposé avec le luxe. Il y prône le raffinement des sens tels que le goût, le toucher, la vue, le vin, l'or.L'auteur s'adresse à des gens en particulier, il cite des noms et des lieux.
Il est contre la bien-pensance, l'utopie d'un age or ou d'un jardin d'Eden, qu'il tourne en …afficher plus de contenu…
Plaindre Ève de ne pas connaitre le gout du vin « D’un bon vin frais ou la mousse ou la sève/Ne gratta point le gosier d’Eve » (vers 38 et 39) ajoute à la provocation de Voltaire en introduisant une certaine trivialité dans le récit sacré.Le dénigrement de l’âge d’or permet à Voltaire de célébrer l’âge de fer associé au 18ème siècle, un siècle de luxe et de progrès.Voltaire exprime clairement son sentiment « J’aime »et prend clairement position par l’emploi du « Moi je… » (vers 5). Cet engagement personnel dans le texte au vers 5 tranche avec l’évocation du premier âge du vers 1 au vers 5.La 1ère personne du pluriel « Nous apporter,… » (vers 16) « Nos vins de France (vers 29), le recours aux questions théoriques « Admirez-vous pour cela nos aïeux ? » (Vers 24) et l’interjection « O le bon temps que ce siècle de fer ! » cherchent