Voter
A quoi ça sert ? Posséder le droit de vote est le moyen le plus sûr de s’assurer que les hommes et femmes politiques veillent aux intérêts des électeurs. De plus, voter permet aux électeurs d’agir sur les programmes politiques. L’histoire nous a prouvé que des élections libres et égalitaires peuvent faire changer les choses: avec le suffrage universel (1948), les rapports de force du monde politique ont été modifiés au profit des couches défavorisées qui, auparavant, ne pouvaient pas voter. Dès lors, les représentants politiques ont dû prendre en compte l’intérêt de ces nouveaux électeurs.
Nous allons vous énoncer la définition du mot « voter » : Le vote est une procédure formelle destinée à dégager un choix collectif par le décompte de choix individuels. Le vote fait partie d'un processus qui prend le nom de scrutin ou d'élection. Il s’appuie le plus souvent sur le principe majoritaire, selon lequel l’ensemble de la collectivité doit suivre la décision choisie par la majorité de ceux qui se sont exprimés.
Abstention : des causes multiples
L’abstention involontaire
Malades ou absents au moment du vote
L’abstention par manque d’intégration sociale
Les jeunes électeurs, les électeurs les plus âgés, les chômeurs, les membres des milieux populaires ont tendance à s’abstenir davantage que les hommes, les adultes, les actifs, et les cadres supérieurs car ils ne sentent pas concernés
D’autres variables liées au territoire peuvent intervenir : dans l'exemple français, dans la Creuse, le Rhône-Alpes, le Bas-Rhin : les électeurs sont traditionnellement plus abstentionnistes. Le contexte social est également important : il y a plus de participation en milieu rural, moins de participation en banlieues urbaines. Les lignes clivantes relevées sont rural/urbain, et la perception du vote comme devoir civique et du vote comme droit.