Voyage de bougainville, diderot.
1 : Le vieillard, personnage du « sage ».
2 : Un discours véhément qui exprime la révolte.
3 : Un discours prophétique qui annonce un avenir funeste.
II : Le retour au naturel et à la simplicité des besoins.
1 : Un bonheur basé sur le simple nécessaire.
2 : Une affirmation des valeurs fondamentales de l'humanité.
3 : Un refus de la décadence.
3 : Rédaction du Commentaire.
Diderot présente le vieillard comme un homme dont la parole est légitime, c'est une sorte de « portier familias », bienveillant et de bon sens : « Le père de famille » ( L-1 ) ; « Il se montre méfiant et distant des regard de dédain sur eux » ; « se retire dans sa cabane » ( L-2 & 3 ). A la venu des Européens, il refuse de se laisser séduire, mais il est serain : « ni étonnement, ni frayeur, ni curiosité », il incarne la maîtrise de soi, il a la sévérité de l'homme d'expérience qui parle en connaissance de cause. C'est donc dès le premier paragraphe que Diderot impose ce personnage du sage, comme un personnage digne de confiance et d'écoute ce qui rend sa révolte crédible et légitime.
Dans un premier temps, le vieillard s'adresse au Thaïtien car certains parmi-eux regrettent le départ de ces envahisseurs. En effet, ils cherchent à emprunter leurs valeurs, à s'occidentaliser. Puis dans un second temps, il se tourne vers Bougainville et s'indigne de la supériorité prétendu de leurs mœurs et de leurs valeurs. Le discours du vieillard reprend un certains nombres de procédés chères à l'éloquence classique.
✖ Premier procédé rhétorique : la triple apostrophe qui interpelle le Tahitien : « Pleurer malheureux Tahitien » ; « Ô Tahitien, mes amis ! ».
✖ Il interpelle aussi Bougainville : « Et toi, chef des brigands », puis s'adresse à Orou, un interprète de la tribu. On a presque ici, les figures d'avocats se tournant vers les différentes parties en présence.
✖ La description péjorative à l'aide de termes