voyage
Voyage des Compagnons – « Die ihr einem neuen Grade » KV 468 Vous qui vous approchez à présent
D’un nouveau degré de connaissance,
Marchez fermement votre sentier,
Sachez qu’il est celui de la sagesse !
Seul l’homme courageux
Peut s’approcher de la lumière.
Prenez pour viatique, ô pèlerins,
La bénédiction de vos Frères !
Que la prudence soit toujours à vos côtés,
Que la soif d’apprendre guide vos pas !
Exercez votre jugement et ne vous laissez
Jamais assujettir à l’illusion d’un passif
Aveuglement !
Rude est certes le voyage de la vie,
Mais doux est le prix attendant le voyageur
Qui sait sagement tirer profit de sa course.
Heureux qui pourra dire un jour :
La lumière éclaire ma route !
L’apprenti qui aspire à devenir compagnon effectue cinq voyages lors de son augmentation de salaire. Dans le manuel d’instruction au grade de compagnon, on indique le sens général de ces voyages : « Les voyages figurent les travaux et les études que comporte le grade de compagnon. »
Voyages avec les outils, de cartouche en cartouche ; mais chacun renferme en lui-même, le programme d’études de plusieurs vies humaines. Comment aborder le message qui nous est donné ?
Compagnon, je me retrouve ainsi apprenti devant de nouveaux savoirs, de nouvelles situations. Si la marche du compagnon poursuit celle de l’apprenti et s’il est sensé savoir marcher, on l’invite à faire un pas de côté vers le midi. Il est ainsi invité à agir, à voyager, à sortir de la voie tracée initialement en ligne droite par les trois pas de l’apprenti. Le compagnon doit être en perpétuelles pérégrinations. Le voyage compagnonnique peut en effet être regardé simultanément sous trois angles : le premier est celui des cinq voyages avec la