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S. Uzan, N. Chabbert-Buffet, B. Seroussi, R. Rouzier, M. Antoine, C. Colas, A. Fajac, B. Belaroussi, C. Waserman, M-O Deschamps, J. Gligorov, C.Boucher, J.Chopier, F.Soubrier.
|Centre de suivi de femmes à haut risque de cancer du sein et de l’ovaire, Hôpital Tenon APHP UPMC Paris 06, 4 rue de la Chine 75020 |
|Paris. Tel : 01 56 01 76 33, e mail : karine.jouchet@tnn.aphp.fr |
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INTRODUCTION
Le risque de cancer du sein dans la population générale est modulé par différentes facteurs tels que l’âge, la parité, l’allaitement ou encore l’expositions aux traitements hormonaux (contraceptifs ou traitement hormonal substitutif de la ménopause). Ces facteurs modulent de façon modérée le risque de cancer du sein multipliant celui-ci par 2 au maximum. D’autres facteurs, tels que des antécédents familiaux de cancer survenant à un âge jeune ou des mutations de gènes de prédisposition, ont un impact beaucoup plus important multipliant de risque par 4 ou plus. On parle alors de haut risque de cancer. Le dépistage précoce et le suivi régulier et prolongé est spécifique des différents moments de la vie et évolue en fonction des connaissances. La pratique d’un diagnostic génétique nécessite une prise en charge spécifique i) par des onco-généticiens spécialisés dans ce type de consultations, ii) par des psychologues entrainés à prendre en charge le retentissement de l’annonce d’une mutation délétère constitutionnelle, iii) par des praticiens formés aux différentes stratégies de prévention existantes. La compliance à un suivi régulier et prolongé est critique pour ces femmes mais angoissant et difficile sur la