welcom
Au cœur des débats sur la fonction de lalittérature de son époque, Baudelaire détache la poésie de la morale, la proclame tout entière destinée au Beau et non à la Vérité[3]. Comme le suggère le titre de son recueil, il a tenté de tisser des liens entre le mal et labeauté, le bonheur fugitif et l'idéalinaccessible (À une passante), la violence et la volupté (Une martyre), mais aussi entre le poète et son lecteur (« Hypocrite lecteur, mon semblable, mon frère ») et même entre les artistes à travers les âges (Les Phares[4]). Outre des poèmes graves (Semper Eadem) ou scandaleux (Delphine et Hippolyte), il a exprimé la mélancolie (Mœsta et errabunda), l'horreur (Une charogne) et l'envie d'ailleurs (L'Invitation au voyage) à travers l'exotisme.
doffohdoxjspwjz'f clebzo. Dlzvflf xosj diajfbxosbe sizjfofvd xisbzofbf xozbf fnc u bwvx furog s zyfo. Cidbd c Charles-Pierre Baudelaire est un poètefrançais, né à Paris le 9 avril 1821 et mort dans la même ville le 31 août 1867 (à 46 ans). « Dante d'une époque déchue »[2] selon le mot de Barbey d'Aurevilly, nourri de romantisme, tourné vers le classicisme, à la croisée entre le Parnasse et le symbolisme, chantre de la « modernité », il occupe une place considérable parmi les poètes français pour un recueil certes bref au regard de l'œuvre de son contemporain Victor Hugo (Baudelaire s'ouvrit à son éditeur de