Question de corpus
Comparaison des 3 textes
JFL Musset Mauriac
La relation d’amitié est illustrée par une anecdote : un homme vient en pleine nuit réveiller son meilleur ami car il a rêvé qu’il était dans le souci.
La fable commence par décrire l’amitié qui unit les deux hommes : ils partagent tout.
Dès que l’homme est réveillé en pleine nuit, il montre une autre caractéristique de l’amitié en témoignant de la sollicitude et de l’inquiétude pour celui qui l’a réveillé au lieu d’agacement ou d’incompréhension.
Enfin, celui qui a rêvé montre son entière disponibilité et le souci qu’il prend de l’autre jusque dans son sommeil. La morale met en valeur la profondeur, la solidité, la sincérité des liens que constitue la vraie amitié. Le dialogue met en valeur la recherche d’empathie (« O mon ami tu ignoreras toujours ce que c’est qu’aimer comme moi ! » + plainte qui suit pour faire compatir Octave à son malheur).
Octave témoigne de sa capacité d’écoute, de sa disponibilité (« conte-moi tes intérêts » / « parle franchement ») et met son ami en confiance. En reformulant les sentiments de son ami (métaphore de la chasse), il montre qu’il le comprend et qu’il est prêt à l’aider : « je viens à ton secours, attends un peu »
L’ami soutient dans les peines d’amour. La réflexion autobiographique de Mauriac, proche de l’essai philosophique, se distingue des deux autres textes en comparant l’amour à l’amitié (antithèse : vivre en bande / s’isoler avec sa petite oiselle).
Comme dans la fable de JLF, l’auteur met en exergue les valeurs de partage , de complicité fusionnelle, de complémentarité qui caractérisent l’amitié. Mais il va plus loin en évoquant l’amitié en bandes et l’instinct grégaire des jeunes gens.
L’amitié est un antidote à la solitude (cf la fable et Musset) contrairement à l’amour. D’ailleurs, comme dans Les caprices de Marianne l’amour semble générer plus de souffrances que l’amitié, qui rend la vie « paisible » et [claire].
L’amitié conduit à