Introduction à la problématique Par les siècles passés, la production animale se faisait à l'aide de méthodes relativement classiques et où l'on retrouvait une main-d’œuvre s'occupant des travaux journaliers tels que l’alimentation ou l’enlèvement du fumier et qui, en règle générale, consistaient à garder les animaux dans des enclos extérieurs, au moins pour une durée limitée. Par contre, depuis l'accroissement démographique massif, les méthodes de production animalière ont complètement changé dans les usines animales pour répondre à la forte demande. Les animaux sont dernièrement considérés comme des machines où, retrouvées dans les usines, des méthodes de confinement exagérées sont utilisées. Ceci se produit pour les espèces qui sont nourries dans une large mesure par voie de grains ou d’aliments fourragers concentrés, notamment dans l’élevage de volailles, de porcs, de veaux et la production d’œufs. Dans ces lieux, les animaux ont vu leurs conditions physiques et psychologiques décroître à vive allure.
Une problématique fait son entrée de jeu: les animaux ont-ils des droits? Devons-nous considérer les animaux comme des machines destinées à la production? Tous ces traitements infligés aux animaux sont-ils acceptables? Sommes-nous dans l'erreur d'agir ainsi? À l'époque de la Grèce Antique, l'animal étaient considéré comme, « Un Être animé, dénué de raison, à la différence de l'être humain, et doué de locomotion à la différence de la plante »1. L'argumentation vis à vis cette problématique sera soutenue par les idées du philosophe Tom Regan, ce dernier est le principal théoricien des droits des animaux et de la position abolitionniste. Je présenterai les arguments en faveur des droits des animaux en démontrant à quel point, il est avantageux d'être écologiquement responsable face à l'exploitation animalière et en détaillant comment la philosophie des droits des animaux est non discriminatoire. Le premier développe principalement les