Pendant son règne, Napoléon Ier diffuse en Europe les idées de souveraineté nationale, de liberté et de regroupement des peuples. Après sa défaite en 1815, les vainqueurs (Russie, Autriche et Prusse) redessinent l'Europe lors du congrès de Vienne. Ils reviennent aux frontières de 1789, morcellent les pays en voie d'unification (Italie, Allemagne) et annexent les pays qui revendiquaient leur indépendance (Pologne, Belgique, Grèce, etc.). Mais le sentiment national est né chez les peuples, et des vagues révolutionnaires secouent l'Europe en 1830 et en 1848 (printemps des peuples). En parallèle, l'idéal des droits de l'Homme influence l'opinion publique et l'esclavage est peu à peu aboli.
I L'Europe en 1815
A Une nouvelle carte de l'Europe
L'empereur Napoléon Ier conquiert une grande partie de l'Europe et apporte chez les peuples les idées de la révolution française (droit des peuples à disposer d'eux-mêmes, regroupement national, rédaction de constitutions). Il est vaincu en 1815 par l'Autriche, la Prusse et la Russie qui signent le pacte de la Sainte Alliance, sous l'impulsion du chancelier autrichien Metternich.
Les vainqueurs redessinent la carte de l'Europe lors du congrès de Vienne (septembre 1814 - juin 1815) et tentent de revenir à l'ordre ancien en divisant les peuples et en réprimant les nationalismes:
L'Italie et l'Allemagne, unifiées par Napoléon, sont morcelées à nouveau en de multiples Etats.
Les polonais sont partagés entre les trois vainqueurs.
La Belgique et la Hollandes sont rattachées au sein du royaume des Pays-Bas.
La France revient à ses frontières de 1789.
B L'affirmation du libéralisme et du nationalisme
Les peuples d'Europe ont été conquis par les idées de souveraineté nationale, de liberté et de droit des peuples à disposer d'eux-mêmes. Le sentiment national se développe : liés par une langue, une histoire ou une culture commune, les peuples prennent conscience de leur identité et veulent faire émerger une nationalité.
Face à la