Mélanie Masia
Zazie dans le métro, c’est l’histoire d’une petite fille qui veut justement prendre le métro. Mais pas seulement, c’est aussi un œuvre qui original et unique a apporté la notoriété à Raymond Queneau, son auteur. Un écrivain aussi authentique que son roman. Ce livre paru en 1959, sera l’objet d’une adaptation cinématographique de Louis Malle en 1960, un film qui aura cependant moins de succès que le bouquin, mais qui n’en reste pas moins surprenant que ce dernier. Quelles sont donc les particularités de cet ouvrage et de son adaptation à l’écran ? Au premier abord, l’œuvre de Zazie dans le métro peut paraître légère du fait de son but assez limité, qui comme le dit le titre est d’aller dans le métro comme le veux Zazie. Le métro qui est d’ailleurs en grève. Cependant, Zazie, c’est un peu plus que ça. C’est un ouvrage dans lequel se confrontent différent genres littéraires. C’est donc un mélange de transposition de genre en genre qu’est Zazie dans le métro. Un Livre qui bouleverse en quelque sorte les codes du genre romanesque. Louais Malle, dans son adaptation filmique de Zazie reprend également le concept de mélange de genre cinématographique, intégrant de nouvelle technique. En premier lieu, nous nous consacrerons à l’étude des différents genres présents dans le roman, puis dans un second temps ceux de l’adaptation cinématographique.

Au premier abord, Zazie, c’est du réalisme. Les personnages évoluent dans un seul et même endroit : Paris. Différents monuments sont cités dans le roman, les Invalides, le Panthéon, la tour Eiffel. Il faut tout de même noter que nous ne sommes jamais vraiment sur qu’il s’agisse vraiment de tel ou tel monument, ce qui est du aux confusions entre Gabriel et Charles (scène du taxi). La scène se déroule en 48heures, il y a donc une unité de temps en partie respectée. Comme à la manière de Zola, Queneau retranscrit dans son roman, un langage populaire, aux expressions parfois triviales