Zola bête humaine
Il est en effet le fils de Gervaise Macquart et d'Auguste Lantier (voir L'Assommoir). Il éprouve depuis l'enfance des douleurs qui lui traversent le crâne. Ces douleurs continuent à la puberté, s'accompagnant de pulsions meurtrières auxquelles il n'arrivera jamais à échapper vraiment : le désir physique d'une femme s'accompagne chez lui d'un irrésistible besoin de la tuer. Sur le point de posséder sa cousine Flore, il préfère fuir, car il s'apprêtait à la tuer. Plus tard, il parvient néanmoins à devenir l'amant de Séverine Roubaud et se croit guéri. Mais un jour, la bête reprend le dessus sur lui et il finit par massacrer sa maîtresse.
Le titre du roman suggère la violence et la bestialité. La métaphore animale est centrale dans le texte et caractérise la plupart des personnages. Roubaud tue Grandmorin par jalousie ; lui-même avait violé la jeune Louisette. Il est qualifié de « cochon » lorsque Roubaud l’égorge. Cabuche est un vagabond quelque peu demeuré. « Bête violente », il a déjà été meurtrier. Misard, le garde-
Chapitre 1 : Roubaud est un sous-chef de gare au Havre. Au début du roman, il est à Paris, suite à une convocation. Il attend le retour de sa compagne, Séverine, qui en a profité pour effectuer des achats dans Paris. Afin de tuer le temps, Roubaud observe, depuis l'appartement prêté par la compagnie, impasse d'Amsterdam, le trafic de la gare St-Lazare.