Zola la curée
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ZOLA-LA CUREE, SACQUART REGARDE PARIS DE MONTMARTREChapitre 2 : « Deux mois avant […] il pleut des pièces de vingt francs dans Paris » p112
Chapitre 2. Analepse = retour en arrière. Aristide Rougon n’est pas encore Sacquart. Extrait qui survient après la mort d’Angèle. Zola veut montrer un Aristide qui rêve du spectacle de Paris vu de Montmartre. Jeune homme qui a faim de richesse. Comparé au « Père Goriot » de Balzac et du personnage de Rastignac. S’agit à la fois d’un portrait de Sacquart et d’une description poétique de la ville de Paris. Extrait qui se situe dans un restaurant de Montmartre près d’une fenêtre.
Comment Sacquart regarde-t-il Paris dans cet extrait ?
I/La description de Paris
Paris embellie par le regard du personnage ; idéalisé, comme un tableau impressionniste. Paris apparaît comme une ville lumière mais aussi une ville de l’or et de la richesse. Tableau très critique Babylone moderne. « Ce jour-là… » vue très large sur Paris. Découvrent un Paris qu’ils ne connaissent pas. « Pauvre femme » anticipation ou prolepse car meurt 2 mois plus tard. Description métaphorique, côté esthétique. Couleurs imprécises et indécises. Tableau d’une ville colorée et vivante qui commence à entrer dans la littérature. Foule devient un objet de littérature et de peinture. Zola intéressé par la modernité de Paris. Formidable source de richesse et d’argent. Deux monuments cités Tuileries et Eglise de la Madeleine symbolisent l’arrivisme de Sacquart et le pouvoir, ambition politique. Rien n’est laissé au hasard, deux monuments symboliques.
II/Le personnage de Sacquart
Evolution au cours de l’extrait. Ne ressemble pas à ce qu’il est habituellement spectacle de Paris qui provoque ce changement. Capable de galanteries. C’est le provincial qui découvre une ville qu’il connaissait peu. Rêve de son destin, devenir riche et puissant. Tombe sur la ville comme un rapace. Voit la ville comme une cité des 1001 nuits. Se voit déjà le