Explication de l’incipit

Introduction

Annonce du plan : fil conducteur : une page centrée sur le point de vue d’un personnage, Denise. 1. La découverte d’un univers ; 2. deux mondes qui s’opposent

I) La découverte d’un univers
1. Le lecteur découvre l’univers romanesque : mise en place des repères spatio-temporels : lieux précis (citer les noms propres du texte) ; un début de roman qui coïncide avec le début de la journée ("huit heures sonnaient"). Une impression d’immensité : "le vaste Paris", parce que c’est à travers le regard d’une jeune provinciale, Denise, que nous est présentée la capitale. présentation des premiers personnages du roman. Denise est la première nommée ; c’est avec elle que s’ouvre le roman. Nous faisons connaissance également avec des membres de sa famille : son oncle et ses deux frères, tous liens qui sont désignés également par rapport à Denise. Enfin le magasin, personnage presque à part entière, est également désigné : ce sont les personnages qui en lisent le nom lorsqu’ils découvrent la façade du magasin.
2. Denise découvre Paris Des enfants perdus dans l’immensité de la ville dont ils découvrent la topographie sans la comprendre. Une première réaction d’étonnement : jeu sur les exclamations : "Oh", "Ah bien". Jeu sur les attitudes, également : "ils restèrent plantés". Une seconde réaction d’émerveillement : c’est d’abord Jean qui manifeste ce sentiment : "le tien n’était pas si beau" ; mais Denise renchérit ("hocha la tête"). L’émerveillement ne peut s’expliquer que par la naïveté des personnages, par leur méconnaissance de l’évolution du commerce des grandes villes. C’est d’ailleurs la nouveauté du regard de Denise, sa candeur, qui la sauvera tout au long du roman.

II) Deux mondes opposés
1. La misère des personnages leur émerveillement provoque la pitié du lecteur qui peut mesurer leur pauvreté. Plusieurs éléments pour la désigner : "wagon de troisième classe" (la plus pauvre) ; "achevant les vieux