Zoug et la révolution francaise
Pendant les mois de mars et avril 1798, plusieurs propositions de systèmes politiques sont étudiées pour la nouvelle Confédération. C'est finalement le gouvernement français qui décide, malgré les vives protestations de Laharpe, de diviser le pays en trois républiques : l'Helvétie qui regroupe le nord du pays, la Rhodanie pour la Suisse romande et le Tessin et la Tellgovie pour la Suisse centrale et les Grisons. Cette décision sera rapidement mise en cause et les trois républiques ne survivront que quelques semaines.
Pendant ce temps, les combats entre l'envahisseur français et les insurgés suisses qui refusent de rendre les armes continuent : les troupes des cantons primitifs, aidés de Zoug et Glaris, réunissent environ 10 000. Les insurgés attaquent à plusieurs reprises les troupes du général Schauenburg, en s'emparant notamment de la ville de Lucerne, jusqu'au 30 avril où ils doivent se replier au nord du canton de Schwytz. Au début du mois de mai, les combats s'intensifient lors des batailles de la Schindellegi, de Rotherthurm et de Morgarten. Un armistice est conclu le 3 mai suivi le lendemain de la reddition sous conditions votée par la Landsgemeinde.
Malgré cette résistance intense , la France vainquera la dernière révolte et instaurera la première constitution hélvétique. C’est à ce moment que les frontières cantonales seront modifié et que les cantons d’Uri, Schwytz et Unterwald ainsi que de Zoug, de la République de Gersau et de l'abbaye d'Engelberg forment un seul canton , celui de Waldstätten. Le réarrangement des frontières cantonales de la République helvétique n'est pas bien reçu par la population de ces cantons et réduit en conséquence le pouvoir politique : au lieux de 16 sièges, il n’en restera plus que 4.
Lors de l’arrivé de Bonaparte au pouvoir , il y aura 3 coup d’états dans la république helvétique, cela montra à Napoléon que un pouvoir centralisé ne fonctionnait pas en Suisse est instaura une