Vous pourrez considérer cela comme un « Livre de la malhonnêteté et de l’hypocrisie sociale » si cela vous sied. En quittant cet endroit, vous pourrez vous dire que je suis folle, déraisonnée, désillusionnée et incroyablement pessimiste. Mais en aucun cas je ne vous laisserais dire de moi que je ne suis pas lucide. Je crois pouvoir déclaré que j’ai toujours su garder ma clairvoyance. A mon avis, il n’y a que deux possibilités pour vivre ici-bas. A l’instar des requins, il nous faut sans cesse nous mouvoir, réfléchir, agir, mordre, déchiqueté pour nous frayer un chemin de sang jusqu’au sommet de la hiérarchie. S’arrêter de bouger, c’est mourir. Il vaut mieux donc penser à mille façons différentes d’atteindre le haut de la montagne. Imaginer cent manières de se glisser dans les bonnes grâces des riches et des puissants, intriguer le mieux possible pour rejoindre les rangs serrés de ces redoutables rapaces. Eux ont déjà jouer des coudes bien avant vous pour se hisser à leur place et préférerons tuer plutôt que de la céder à une jeune personne telle que vous. Vous n’avez pas de chance, vous êtes un homme, fort joli ceci dit, cela devrait vous servir. Mais une femme intelligente et belle saura user de sa beauté pour s’introduire dans cette société carnassière, qui s’acharnerait à la briser si elle était seulement jolie. Elle n’aura rien de mieux à faire que de s’attacher à un jeune fortuné, peut-être un peu bête. Il lui suffira de le manipuler finement et habillement, qu’elle sache faire en sorte qu’il la couvre de bijoux, d’argent, qu’il lui offre tout ce qu’elle désire, alors elle le quittera pour un autre, un peu plus riche. Ensuite, eh bien… Elle se placera alors à la main gauche d’un homme qu’elle n’aimera sûrement pas mais qui fera son bonheur matériel. Pour un complet contentement, il ne lui restera plus qu’à prendre amant et sera comblée sur tout les plans ; un riche mariage, un amant amoureux. Certes, j’ai parlé d’une femme intelligente, mais je dois convenir