A quoi bon vivre en société ?
On peut alors réfléchir à quoi l'homme doit-il renoncer pour vivre en société et surtout, qu'est-il en droit d'attendre ?
On peut se poser une telle question lorsque l'on prend en compte les contraintes de la société. Car société est presque synonyme de contraintes, contraint par des lois, des limitations dans la libertés puis assurent la sécurité de la société, mais limitent l'homme dans ses actes et ses choix. De plus, l'homme en société subit des injustices, des inégalités. Chacun n'a pas son dû pour la quantité de travail fourni, ce qui peut donner l'impression d'être floué et oublié. La société se divise en catégories sociales. Or être pauvre et vivre misérablement ne signifie pas forcément ne pas travailler dur. Grand nombre de classes ne fournissent pas autant de travail qu'une partie des plus défavorisés. Ainsi on peut avoir un fort sentiment d'être rabaissé par la société et contraint à la misère. Vivre en société est une nécessité et non pas un choix. On peut avoir le sentiment d'étouffer. L'insociable sociabilité, la paradoxe de Kant est à propos de l'individualisme et de l'instinct solitaire qui est bafoué par la société. La société amène à la concurrence, au conflit. Ainsi s'exprime un désir de marginalisation par rejet des normes de la société dans laquelle