Depuis l’antiquité gréco-romaine, l’usage du masque a investi le théâtre : Suidas et Athénée nomment le poète Hoercile (6ème siècle avant J.C) comme l’inventeur des masques au théâtre. Les masques étaient alors des casques couvrant le dessus de la tête et le visage des acteurs, représentant des personnes d’âge et de sexe différents.
Qu’en est-il dans un théâtre plus proche ? Le masque tient-il encore une place de choix ? A votre avis, les jeux de masques constituent-ils un thème privilégié au théâtre ?
Nous étudierons tout d’abord en quoi le masque est un objet appartenant à l’art du divertissement, deuxièmement, nous verrons quels effets connaissent les spectateurs et comment ils sont produits, et enfin nous examinerons son efficacité de transmission d’un message pour le spectateur.

Le masque est premièrement un objet de divertissement existant toujours aujourd’hui comme au carnaval ou lors de la fête du 31 Octobre par exemple. Durant les temps modernes, le bal masqués était très présent à la cour, et règne encore de nos jours.
Le masque sert à se faire passer pour une autre personne que soi-même, de jouer un rôle totalement différent du sien en modifiant une apparence. Il modifie le visage et très particulièrement les expressions et le regard d’un personnage. Au théâtre, les masques étaient présents lors de la Commedia Dell’arte en France depuis le 16ème siècle et elle est restée en France sur demande de Catherine de Médicis en 1621. Leurs masques incarnaient souvent des personnages très important du théâtre comme Arlequin ou Matamore, Les caractères des personnages étaient donc établis par ses masques et facilitait le rôle de l’acteur car il n’avait donc pas besoin de montrer des émotions, le masque les montraient déjà.
Les masques sont donc des artifices dont le but est de faire paraitre un autre personnage au lieu de l’acteur.

Dans le théâtre antique, le masque avait tout de même un impact technique important, car il servait à amplifier la voix d’un