ARCELORMITTAL
Mercredi 22 février 2012 au matin, les salariés ont mené une nouvelle opération en bloquant les accès routier au site de industriel de Florange.

Au même moment, Xavier Bertrand (UMP) a affirmé sur Europe 1 que le directeur général du groupe ArcelorMittal avait «bien confirmé qu’il continuait tous les travaux de maintenance du four pour le rouvrir» lors d’une rencontre la semaine précédente au ministère.
Le ministre du Travail a précisé que «L’Etat a mis quasiment un million d’euros au dernier trimestre 2011 pour financer le chômage partiel , on va mettre plus, et ArcelorMittal va mettre aussi de l’argent, on n’est pas dans une logique de licenciements".

Alors que les salariés d'ArcelorMittal partageaient mardi 21 février 2012 un barbecue devant la direction du site qu'ils occupent, ils ont pris connaissances des déclarations de Nicolas Sarkozy : "Je ne veux pas que Florange meurt. On fera tout pour que Florange (qui n'est pas fermé ndlr) rouvre et reparte".
Le Président-candidat UMP s'exprimait en marge d'un déplacement à Aytré en Charente-Maritime le matin même lors d'une visite d'un site d'Alstom."J'ai eu entre ce matin et ici les dirigeants d'Arcelor Mittal pour parler de Florange. On aura l'occasion d'en reparler", a dit Nicolas Sarkozy qui n'a pas précisé s'il se rendrait sur place en Moselle. Les syndicats se sont montrés réservés face à ces déclarations.
"Ce qui est bien, c'est qu'il réagit face aux inquiétudes des salariés, sans pour autant amener une solution viable sur le long terme. Pour la CGT, c'est une déclaration ambiguë. On peut la comprendre comme on veut.", a commenté Jean Mangin, responsable de la CGT, interrogé par l'AFP.
"Il dit exactement ce qu'il a dit à Gandrange" (Moselle), a déclaré Walter Broccoli, leader de FO, et "on a vu le résultat. Nous, ce qu'on lui demande, ce n'est pas qu'il parle avec les dirigeants d'ArcelorMittal, mais qu'il téléphone directement à Lakshmi Mittal pour qu'il arrête de détruire