G-f 1947-1991 un monde bipolaire
· Les pays du Sud rassemblent 85 % de l’humanité (5,5 milliards d’habitants) qui se partagent 20 % de la richesse globale produite dans le monde par année, 145 pays des 200 répartis sur la Terre.
· Ils sont marqués par l’ampleur de la misère et de la pauvreté, la fragilité des populations exposées à des risques de toutes sortes et la profondeur des inégalités (1/4 de l’humanité vit avec moins de 1 $ par jour).
· Ils forment un ensemble d’États (surtout en Amérique latine, Afrique et Asie) en quête de développement. Autrefois appelé tiers-monde, le Sud constitue surtout une périphérie dominée par les centres d’impulsion de l’économie mondiale, ils sont dépendants du Nord. -> Les éléments d’unité sembleraient donc l’emporter pourtant, l’inégale efficacité des politiques de développement, la variété et l’évolution des situations politiques, sociales et culturelles de ces pays en font un espace différencié : on parle donc plutôt des « Suds » que du Sud. Cette diversité accrue (voir cours d’Histoire : après la décolonisation sur l’unité et diversité du Tiers Monde) provient des effets de la mondialisation, enrichissant certains pays en appauvrissant d’autres. Problématiques
· Quels caractères communs fondent encore une unité de plus en plus fragmentée par des situations de développement contrastées ?
· Les écarts de niveau de développement se résorbent-ils ou s’aggravent-ils ?
· En quoi l’exemple du Brésil reflète-t-il les contrastes du développement à l’échelle nationale et à celle des villes ? -> dossier 1 et 2 (sur Sao Paulo) p. 268 à 275 Annonce du plan Le développement n’est pas un processus acquis une fois pour toutes. Il est par nature fragile et peut être remis en cause comme l’attestent 2 exemples récents : le départ des N.P.I.A. ou « dragons » du Sud, la chute de la Russie pourtant au Nord, obligée de se redévelopper (voir cours ch. 11, G. 11).