L'amant
L'ambiance générale m'a fait l'effet d'une société décadente, en fin de règne. Une supériorité qui n'existe plus reste tolérée par les ex-inférieurs. Les colons végètent.
L'écriture ne m'a pas plue. Les phrases sont parfois sans queue ni tête, ne s'enchaînent pas. On passe du moment de l'histoire à plutard, au moment où elle raconte sa vie. On a des références à d'autres bouquins, que je n'ai bien sûr pas lus. Il semble que ce soit une espèce d'autobiographie de Marguerite Duras.
A part une hypothétique fonction d'exutoire, je n'ai pas vu l'intérêt de ce texte. L'auteur est trop connue et reconnue, trop indépendante et au-dessus de toute critique pour avoir eu besoin d'expulser ça. Enfin je pense. J'y vois donc une sorte de provocation à l'endroit des biens pensants de la litterature, peut-être un peu comme La vie sexuelle de Catherine M., pour choquer les intellos, ou appeler leurs louanges, les rabaisser en leur montrant que leur libertinage parisien n'a rien de neuf et n'est que bien plat par rapport à ce qui a pu être vécu par d'autres,