Introduction :
Le XVIIIè siècle est le siècle des philosophes et des Lumières, des idées nouvelles vont peu à peu transformer et faire évoluer les mentalités. (→ ça combat l’obscurantisme en développant le savoir avec, par exemple l’Encyclopédie mais également avec les Lettres Philosophiques.) L’inquisition peut être une forme d’obscurantisme. En 1758 Voltaire publie Candide, un conte philosophique (le plus célèbre) qu’il a écrit en 6 mois, dans lequel il mène plusieurs combats. Pour ce qui est de l’auto-da-fé, nous en sommes au 6ème chapitre juste après le tremblement de terre de Lisbonne qui a vraiment eu lieu en novembre 1755. Ce tremblement de terre (40 000 morts)a bouleversé Voltaire (il a dit « Ma tasse a tremblé » alors qu’il se trouvait à Genève) il se pose la question de la « providence », et met en doute le bienfondé de l’inquisition Dans ce texte en manipulant un peu de la vérité historique mais pour la bonne cause, il tente d’ouvrir les yeux aux lecteurs C’est un texte polémique dans lequel l’ironie Voltairienne est sans cesse à l’affût On s’intéressera au combat des Lumière en étudiant le combat contre l’intolérance ainsi que celui sur la barbarie, nous verront donc comment sont menés ces combats. I- Le combat contre l’intolérance.

Le combat contre l’intolérance apparaît dès le début avec une série d’antiphrases : * « Bel auto da-fé » (titre, l4), qui signifie en réalité monstrueux châtiment (brûler les hérétiques.) * « Belle musique en faux bourdon » qui est une musique de mort pas une musique festive * « Le serment très pathétique » ironiquement religieux. $ * « Secret infaillible » (pire solution et puis fait penser à une recette de cuisine.)
/!\ Il faut rappeler que l’antiphrase est très à la mode à l’époque, elle oblige le lecteur à être actif. C’est donc le principal procédé ironique.
/!\ L’ironie consiste à feindre d’entrer dans le jeu de l’adversaire, on fait semblant dde tout trouver naturel même ce qui est