L'eau à pékin
Il y a encore 50 ans la ville de Pékin ne souffrait pas de pénuries d’eau. Il était possible, avec l’eau disponible, de satisfaire les usages quotidiens (se laver, boire...). Les ressources naturelles comme les rivières et les lacs dans les alentours de la capitale chinoise étaient abondantes. Aujourd’hui, la sécheresse, l’urbanisation, la surconsommation, le gaspillage et l’explosion de la population, contribuent à la raréfaction de l’eau de surface et souterraine de Pékin. Afin de combattre cette pénurie, le gouvernement a pris des mesures visant à utiliser les eaux destinée à l’agriculture pour desservir la capitale. L ’eau de surface et des couches souterraines sont déviées pour remplir les grands réservoirs pékinois. Pékin est donc face à un compromis: à cause de l’urbanisation excessive, la capitale doit assécher les campagnes environnantes pour s'alimenter en eau. Selon la Ndrc (National development and reform commission), la Chine à un déficit moyen en eau de 40 Md et la sécheresse touche 2 à 2,6 M . Les ressources sont faibles, avec 2800 Md en 2005 soit environ 2200 Litres par an par habitant, le quart de la moyenne
mondiale. En 2030 la population devrait atteindre 1,6 Md d’habitants et les ressources pourraient diminuer à 1760 L/an/hab. Parmi les 600 plus importantes villes chinoises, 400 connaissent des pénuries d’eau et 110 souffrent d’un sérieux déficit. 100 M d’urbains ont un accès limité à l’eau potable tandis qu’environ 300 M de ruraux n’ont pas accès à l’eau potable.
Une gestion qui poserait problème
Les matériaux de transport et de distribution de l’eau ne sont pas de qualité convenable, et que comme ils sont souvent sous terre ou hors de Pékin (donc pas visibles), le gouvernement ne s’en préoccupe pas en priorité. Cette mauvaise qualité s’ajouterait au problème de l’eau à Pékin. Contrairement à ce que beaucoup de gens pensent, le manque d’eau à Pékin n’est pas seulement lié aux aléas climatiques, sécheresse